Le projet « intranet.montrealinc.ca » développé par Symétris a été nominé pour le prix Coup de cœur TI du public. Emergex félicite son client pour cette nomination au concours des Octas.
Symétris a implanté son projet chez la Fondation Montréal inc. L’intranet est au centre de toutes les interventions de la Fondation, jouissant ainsi de multiples fonctionnalités. Du processus de candidature aux intervenants multiples, à la gestion des bénévoles ou en passant par l’ensemble des services offerts aux lauréats (formations, mentorat, événements), toutes les étapes sont gérées au sein d’un même système. Cette centralisation de données permet une panoplie de rapports recensant l’ensemble des activités de l’organisme.
Emergex est fière de souligner la performance de son client Gestisoft, intégrateur d’un progiciel qui été choisi comme meilleure solution d’affaires, lors de la 29e édition des prix Octas qui a eu lieu le 28 mai dernier. C’est grâce à la solution Pivotal CRM, implantée par l’équipe de Pier Lemyre, que Gestisoft s’est distinguée pour son projet « Gestion personnalisée de la relation avec la clientèle » au Musée de la civilisation de Québec dans la catégorie « Solutions d’affaires Progiciels ».
Gestisoft avec l’implantation de la solution Pivotal a permis au Musée de la civilisation de Québec d’améliorer sa gestion globale en permettant de remplacer près d’une cinquantaine de bases de données et systèmes différents. Le projet réalisé a permis au Musée de gérer 30 000 contacts, les envois de courriel de masse, la gestion des désabonnements, les consentements (pour rester conforme à la loi C-28), les profils en ligne, la gestion des ressources (lieux, humaine, matérielle) et beaucoup d’autres fonctions!
Bravo à Gestisoft et son équipe pour ce beau succès!
Dans un article publié dans le Globe and Mail, nous apprenons que le nombre d’avis d’oppositions par des contribuables réclamant de la RS&DE a augmenté par un facteur de 25 entre 2007 et 2014. Cette hausse est le résultat direct des mesures de resserrement du programme entreprises par l’Agence du Revenu du Canada depuis 2008. L’avis d’opposition est une mesure administrative qui permet au contribuable de contester la décision de l’Agence, et est un prérequis avant de pouvoir poursuivre l’ARC devant la Cour de l’Impôt.
Rappelons qu’au cours des dernières années, l’ARC a augmenté ses exigences en matière de documentation et de respect de la méthode scientifique. La nouvelle procédure de vérification reflète d’ailleurs cette approche avec l’utilisation des cinq questions-clés.
Autre signe de la plus grande difficulté de réclamer les crédits de RS&DE, le nombre de nouvelles causes devant la Cour de l’Impôt en 2014 a bondi à 42, alors qu’en 2012 il n’était que de 20. Au total, c’est 80 causes concernant la RS&DE qui sont en attente au tribunal.
Pour ne pas vous retrouver victimes de ces statistiques, il est important de mettre en place une bonne méthodologie de travail, incluant le maintien d’une documentation suffisante et d’un registre des hypothèses et des heures. N’hésitez pas contacter Emergex pour obtenir de l’aide. Nous offrons sans frais notre système de comptabilisation des heures spécialement conçu pour suivre les activités et les heures consacrées à la RS&DE.
Lors de la mise à jour économique du 2 décembre 2014, le ministre des Finances Carlos Leitao a annoncé une deuxième vague de coupures au programme de crédits de recherche et développement (R&D) en six mois. Le premier 50 000 $ de dépenses admissibles engagées par les entreprises sera maintenant exclu du calcul de crédit, et ce pour les exercices débutant après le 2 décembre. Ce seuil pourra atteindre 225 000 $ pour les grandes compagnies qui détiennent plus de 75 M$ en actifs.
Ces coupes s’ajoutent à celle de 20 % des crédits aux entreprises annoncées dans le budget du Québec du 4 juin 2014 et à la baisse graduelle de 65 % à 55 % du montant de remplacement fédéral annoncée dans le budget de ce dernier de 2012.
Pour le 40 % des réclamants en RS&DE dont les dépenses sont inférieures à 50 000 $, c’est le tiers de leurs crédits qui disparaîtront en trois ans. Alors qu’elles pouvaient compter sur un retour sur leur investissement en R&D de 82 % en 2012, à la fin 2015, ce montant ne sera plus que de 54 %.
Les entreprises plus fortunées s’en tirent mieux. Par exemple, celles qui sont en mesure d’investir 250 000 $ ne subiront qu’une baisse de 15 %, leur taux de crédits effectif passant de 82 % à 70 %.
En quelques mois seulement, Québec aura donc ramené son programme de R&D à un niveau similaire ou inférieur à l’Ontario pour la majorité des entreprises, le taux effectif pour les entreprises dans cette province étant de 68 %.
Diminution du taux effectif de crédits de RS&DE pour une SPCC avec fin d’exercice au 31 décembre selon le niveau de dépenses admissibles.
Six mois après un premier budget qui a affaibli la position traditionnellement avantageuse du Québec en matière de recherche et développement (R&D), le ministre Leitao donne un deuxième coup de massue sur le programme phare de développement économique et technologique. Cette fois, ce sont les PME qui sont particulièrement touchées.
Effectivement, le gouvernement mettra en place un seuil minimum de dépenses qui varie entre 50 000 $ (pour les sociétés dont les actifs sont de moins de 50 M$) et 225 000 $ (actifs de plus de 75 M$). Cette première tranche sera désormais exclue du calcul du crédit d’impôt. Le fait que cette exclusion s’applique sur les premiers dollars engagés en RS&DE mène au résultat que les entreprises qui ont un plus faible niveau de dépenses sont plus affectées que les autres. Pour les plus petites entreprises, particulièrement celles en démarrage, cette perte pourra représenter jusqu’à 26% des crédits auxquels elles avaient droit.
Actifs
(en M $)
Exclusion
Crédits
perdus QC
Crédit additionnel
fédéral
Perte nette
50
50 000 $
-15 000 $
5 250 $
-9 750 $
55
85 000 $
-22 780 $
7 973 $
-14 807 $
60
120 000 $
-28 320 $
9 912 $
-18 408 $
65
155 000 $
-31 620 $
11 067 $
-20 553 $
70
190 000 $
-32 680 $
11 438 $
-21 242 $
75
225 000 $
– 31 500 $
11 025 $
-20 475 $
Tableau 1 – Perte nette de crédits de RS&DE selon l’actif de l’entreprise pour une SPCC (société privée sous contrôle canadien) au revenu imposable inférieur à 800 000 $. La diminution du crédit du Québec provoque une augmentation du crédit du fédéral.
Dépenses de RS&DE
Crédits avant l’exclusion
Crédits après l’exclusion
Perte nette
Perte en pourcentage
50 000 $
36 875 $
27 125 $
-9 750 $
26,4 %
500 000 $
368 750 $
359 000 $
-9 750 $
2,6 %
Tableau 2 – Perte en pourcentage pour une SPCC avec des revenus imposables inférieurs à 800 000 $ et des actifs de moins de 50 M $.
L’impact économique pour la province est difficile à mesurer, mais pourrait être sérieux. Plusieurs de ces entreprises, particulièrement dans le domaine des TI où les emplois sont facilement transférables, devront revoir la pertinence de s’installer et de rester au Québec maintenant que les autres provinces offrent des programmes plus généreux. Avec les difficultés historiques de trouver du financement pour démarrer une entreprise, le ministre vient peut-être de tuer dans l’œuf les startups qui en arrachaient déjà.
Dépenses de RS&DE
Crédit provincial
Crédit fédéral
Crédits totaux
Québec
50 000 $
0 $
27 125 $
27 125 $
Ontario
50 000 $
10 889 $
23 314 $
34 203 $
Tableau 3 – Crédits au Québec vs Ontario pour une SPCC avec des revenus imposables inférieurs à 800 000 $ et des actifs de moins de 50 M $.
Le plus aberrant dans tout cela est que le ministre n’a même pas attendu le rapport de la commission Godbout sur la fiscalité avant de poser ce geste lourd de conséquences, commission qu’il a lui-même créée. Plusieurs options existaient pour diminuer le budget de la RS&DE tout en distribuant la perte de façon plus équitable entre les grandes et petites entreprises, mais il a probablement choisi la pire.
Cette mesure s’appliquera aux exercices financiers débutant après le 2 décembre 2014.
Selon frenchweb.fr, seulement 1 % des jeunes diplômés sortis des Grandes Ecoles ont envie de créer leur entreprise. Je dirais même que c’est souvent au Québec qu’ils immigrent pour le faire, comme je le vois avec plusieurs de nos clients!
Suite à l’annonce de la coupure généralisée de 20% des crédits d’impôt aux entreprises, le journaliste Sylvain Larocque de La Presse a communiqué avec Emergex pour obtenir nos impressions et notre analyse. Encore une fois, notre expertise est reconnue.
L’article de La Presse est disponible ici.
C’est sous la menace d’un déficit beaucoup plus important que prévu que le gouvernement Couillard a présenté son premier budget le 4 juin 2014. Dans ce contexte, et surtout s’il veut maintenir son objectif d’équilibre budgétaire, c’est sans grande surprise qu’il annonce d’importantes coupures dans les dépenses. Les entreprises seront particulièrement touchées et mises à contribution. Bienvenue à l’ère de l’austérité!
Réduction de 20% des crédits d’impôt
La mesure la plus importante est la coupe généralisée de 20% des crédits d’impôt aux entreprises. Ceci permettra à Québec d’économiser plus de 675 millions de dollars d’ici mars 2017. Ça pourrait toutefois être un pari risqué dans les secteurs où les emplois sont facilement transférables d’une juridiction à l’autre. Par exemple, le crédit pour la Production de Titres Multimédia passera de 37,5% à 30% pour les produits dont il existe une version française, alors que le crédit équivalent ontarien est de 40% (sans restriction sur la langue du produit). Nous pourrions donc assister à un exode des entreprises de jeux vidéo vers la Ville Reine.
Programme
Avant le 5 juin 2014
Après le 4 juin 2014
RS&DE
R-D Salaires
17,5% à 37,5%
14% à 30%
Recherche universitaire
35%
28%
Partenariats privés
35%
28%
Consortium de recherche
35%
28%
CDAE
30%
24%
Titres multimédias
26,25% à 37,5%
21% à 30%
Design industriel
15% à 30%
12% à 24%
Les différents crédits de recherche scientifique et développement expérimental (RS&DE) n’échappent pas à cette coupure. L’effet sera toutefois moins important puisque le crédit fédéral viendra partiellement compenser la diminution. En effet, le crédit du Québec réduit le montant de dépenses pour le calcul fédéral. La partie provinciale étant moins élevée, le crédit du fédéral augmentera donc en conséquence. Par exemple, pour 100 000 $ de salaires admissibles en RS&DE, une entreprise privée sous contrôle canadien recevait 78 625 $ en crédits (combinés fédéral et provincial) en 2014. Elle recevra maintenant 73 750 $ avec le nouveau taux, soit une baisse de 6,2%.
Pour une SPCC réclamant 100 000 $ de salaires selon la méthode de remplacement.
Avant le 5 juin 2014
Après le 4 juin 2014
Différence
Crédit R-D salaires (Québec)
37 500 $
30 000 $
-7 500 $
Crédit RS&DE (fédéral)
41 125 $
43 750 $
+2 625 $
Total
78 625 $
73 750 $
-4 875 $
Ces coupures affecteront les dépenses engagées à partir du 5 juin 2014. Finalement, le gouvernement annonce qu’il révisera, au cours de la prochaine année, l’ensemble des programmes de crédits d’impôt. Il faut donc s’attendre à ce que le prochain budget abolisse certaines mesures et en modifie d’autres.
Abolition et suspension de certaines mesures annoncées depuis septembre 2012
Le Ministre Leitao a également annoncé l’abolition de certaines mesures annoncées par le gouvernement Marois depuis septembre dernier. Ainsi, la bonification du crédit R-D pour les activités biopharmaceutiques n’est plus, de même que l’augmentation du plafond salarial pour le crédit pour le développement des affaires électroniques (CDAE) qui était prévue pour janvier 2016. La prolongation de ce programme jusqu’en 2025 est toutefois maintenue. Le couperet tombe également pour le crédit d’impôt pour l’intégration des technologies de l’information dans les PME manufacturières pour lequel aucune nouvelle attestation ne sera émise à partir du 4 juin 2014. La bonification du crédit à l’investissement pour les entreprises situées en régions ressources et pour les PME manufacturières subit le même sort.
Congé de cotisation au FSS pour l’embauche de certains travaileurs spécialisés
Du côté des bonnes nouvelles, les PME dont la masse salariale est inférieure à 5 millions de dollars pourront bénéficier d’un congé de cotisation au Fonds des services de santé (FSS) pour l’embauche de nouveaux travailleurs spécialisés, dont des informaticiens. Le congé s’appliquera à l’augmentation de la masse salariale résultant de ces embauches. Il sera complet pour les entreprises dont la masse salariale est de moins d’un million de dollars et partiel pour celles situeés entre 1 et 5 millions.
Le site ConstructBuy.com développé par notre client ECC Solutions a été choisi comme meilleure solution web lors de la 28e édition des prix Octas qui a eu lieu le 24 mai dernier. ConstructBuy.com est un réseau social d’entreprises touchant le domaine de la construction. Cette plateforme de communication permet l’échange et le classement d’information en temps réel entre les organisations impliquées dans toutes les formes de projets de rénovation et de construction.
Félicitations à Steve Piché et à toute son équipe pour cette réussite!
Les services d’Emergex ont permis, à notre compagnie d’Ottawa de sauver du temps, de concentrer nos énergies sur nos activités principales, et de bénéficier de programmes tout-à-fait adaptés à nos besoins. Le personnel technique et financier d’Emergex a su nous guider et travailler en étroite collaboration avec nos équipes internes, et ce, tout au long du processus. Les résultats sont exceptionnels et nous sommes ravis de poursuivre notre relation avec Emergex. Merci!